La science a inventé un langage universel pour décrire les espèces vivantes. Il n’en a pas toujours été ainsi. Au cours du long Moyen Âge, les animaux étaient classés selon leur utilité et l’usage que l’on pouvait en faire, ou selon la symbolique que leur donnaient les ouvrages religieux. Comment pourrait-on croire aujourd’hui que les « mignons » hérissons étaient à cette époque des animaux du Diable ? Licornes, phénix, sirènes et autres animaux fabuleux avaient une réalité et une place au même titre que les oiseaux ou les poissons. De riches ouvrages enluminés – les Bestiaires – nous transmettent leur perception des animaux à travers les siècles. Mais ils ont tous une origine commune : le Physiologos.
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Université du 3e âge, antenne du Jura